PAPA đź’–đź’•đź’•

L’année 2024 marque un tournant dans ma vie. Le genre de tournant dont on se passerait bien. Bien sûr, on sait tous que l’être humain est mortel mais on vit notre vie en essayant de ne pas penser à ce terrible moment où tout s’arrête. La vie continue pour nous, mais elle s’est arrêtée pour papa au tout début de cette année 2024. Après un début d’année tout ce qu’il y a de plus normal pour tous, la fête pour les 18 ans d’Amelys jusqu’au milieu de la nuit et une journée anniversaire à la chorale de la paroisse suivie d’une séance de chants, le 9 janvier, papa commence à se sentir fatigué et consulte son médecin. Le 10 janvier l’infirmière qui vient faire une prise de sang à papa s’inquiète et appelle les secours. Papa est hospitalisé, il est en manque d’oxygène, un poumon ne fonctionne plus, ses reins eux aussi ne fonctionnent plus, son cœur est fragile, la prise de sang montre de l’infection ainsi que le virus de la grippe. Papa est plongé dans un coma artificiel. Malgré les soins prodigués, son corps fatigué a cessé de fonctionner à 18h43 le 10 janvier 2024.

J’avais beau savoir que ce moment arriverait un jour, ce décès soudain a chamboulé ma vie. J’ai reçu un appel téléphonique le matin pour me dire que papa est parti à l’hôpital, un autre l’après-midi pour m’annoncer qu’il est plongé dans un coma artificiel. Une visite au service de réanimation pour voir ce corps branché à une multitude de machines qui le tiennent en vie, les moniteurs, les bip-bip, le respirateur et le discours bienveillant mais sans espoir du médecin et des infirmières. Je n’ai pas souhaité rester pour attendre la fin. Une dernière fois, j’ai dit au revoir à papa et, comme une évidence, je suis allée voir maman. C’est alors que j’étais auprès d’elle que le médecin du service de réanimation m’a téléphoné pour m’annoncer la terrible nouvelle. Les heures et les jours qui ont suivis ont été terribles. L’annonce au reste de la famille est un moment terriblement douloureux. S’ensuit alors les démarches diverses, les pompes funèbres, les visites au funérarium et les préparatifs des obsèques.

Les obsèques… Ce moment tant redouté, la famille, les amis, les collègues, les voisins… et contre toutes attentes, ce moment m’a fait énormément de bien. C’est réconfortant de se sentir entouré et réconfortant également d’entendre les discours retraçant la vie de papa. C’est d’ailleurs pour cette raison que je fais cet article. Bien sûr cela me fait du bien de parler de mes ressentis, mais surtout je veux garder une trace, un souvenir de la vie bien remplie de papa. Plus que mes souvenirs d’un papa très occupé et toujours présent pour sa famille, je voulais consigner ici les discours retraçant sa vie. Papa est parti, mais il continue de vivre dans tout ce qu’il a fait durant sa vie. On m’a dit que je pouvais choisir mes pensées… alors oui, je choisi de me souvenir de mon papa, je n’imagine pas essayer de l’oublier. Je ne cherche pas à revivre le passé, mais juste à me souvenir et pourquoi ne pas en profiter pour transmettre ces souvenirs à mes petits enfants. Ils ont à peine plus de 3 ans au moment du décès de leur pépère. Ils ne se souviendront plus de ce grand père fatigué assis en bout de table. Les années Covid l’ont beaucoup fatigué et malgré la fatigue, il a toujours porté un vif intérêt pour ses arrières petits fils. Ce n’est pas cette image d’un grand père fatigué que je souhaite garder et leur transmettre. Voilà qui était Jean Besançon…

Jean Besançon

Discours de Claude Besançon pour l’enterrement Jean Besançon le 13 janvier 2024

J’ai voulu te rendre hommage Papa. C’est une vaste ambition que de rĂ©sumer une vie aussi remplie. Sur mon arbre gĂ©nĂ©alogique, une vie se  rĂ©sume en quelques secondes. Tu es nĂ© en 1935, le 2 octobre Ă  Brognard, MariĂ© Ă  Brognard le 28 janvier 1956, et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  TrĂ©venans le 10 janvier 2024. Ses frères et sĹ“ur Henri, Robert Christian et Annie. J’oubliais il y a aussi la profession : paysan, cultivateur, Ă©leveur, agriculteur, exploitant agricole c’est quelque chose du genre. Mais ce n’est pas aussi simple, bien sĂ»r. On pourrait aussi Ă©crire un roman

Je ne crois pas que mon papa s’appelait Jean, mais plutĂ´t Jeannot, c’était le Jeannot. Enfant il a passĂ© son brevet Ă  l’Isle sur le Doubs, il aurait voulu faire plus d’études, mais parmi ses 5 frères et sĹ“ur c’est lui qui Ă©tait, prĂ©destinĂ© Ă  reprendre la ferme paternelle. En 1956 il s’éprend d’une belle fille Marianne et c’est un mariage. Rapidement il doit faire son service national 27 mois dont la moitiĂ© en AlgĂ©rie. C’est pendant cette pĂ©riode que je suis nĂ©. En 1961 nait Christine. Tu as du ensuite affrontĂ© la tuberculose pendant des mois avant de guĂ©rir. En 1969 c’est la naissance d’Agnès. NĂ© protestant tu as toujours pratiquĂ© ta religion, tous les dimanches tu poussais la porte du temple. Et Ă  plusieurs reprises tu t’es investi au conseil presbytĂ©ral, et tu as toujours chantĂ© comme tĂ©nor Ă  la chorale. Tu as repris et regroupĂ© les deux fermes de ton père et beau-père. C’est une vie bien remplie et difficile Ă  s’occuper des vaches, des cĂ©rĂ©ales, des poules, des lapins, des cochons, j’en passe et des meilleurs. J’ai dit que tu Ă©tais agriculteur, mais tu Ă©tais aussi mĂ©canicien, plombier, menuisier et surtout maçon, tu as construit toi-mĂŞme une grande maison, avec l’aide de ton frère Christian, ça a pris du temps mais tu y es arrivĂ©. Non content  de passer des heures Ă  la ferme, tu t’es investi Ă  la coopĂ©rative laitière oĂą tu as mĂŞme Ă©tĂ© vice-prĂ©sident des annĂ©es, puis secrĂ©taire. Je ne parle pas des mandats de reprĂ©sentation et d’administrateurs : Groupama, anciens agriculteurs  Section des anciens exploitants FDSEA, et bien d’autres organismes. En parallèle un autre gros morceau de ta vie,  un mandat de maire de Brognard pendant 30 ans de 1971 Ă  2001 ou tu t’es beaucoup impliquĂ©. Je laisse le soin Ă  madame le Maire de Brognard qui nous en dira plus tout Ă  l’heure sur cette pĂ©riode. Mais Ă  ce propos, c’est toi qui a mariĂ© tes enfants et je parle pour moi, Ă©motionnellement, c’était très fort.

 Revenons Ă  la gĂ©nĂ©alogie, l’horloge de la vie avance, et c’est au tour des petits enfants, de poindre le bout de leur nez : CĂ©cile, Pierre-Alain, Claire et LoĂŻc. Plus rĂ©cemment 6 arrières petits-enfants rejoignent la famille : Loane, EloĂŻse, Manon, Eliott, Ezio, et Aaron. Ce n’est qu’après la retraite que Jeannot et Marianne dĂ©couvrent le monde. Sans les vaches tout devient possible.  C’est la pĂ©riode des Voyages et mĂŞme des grands voyages. Et pour cause, c’est toi qui es responsable des voyages du secteur rĂ©gional des anciens agriculteurs. Tu Ă©tais un peu avant-gardiste Ă  cette pĂ©riode, très vite tu as dĂ©couvert l’informatique, la camĂ©ra et les montages de films. A chaque voyage tu faisais sur CD un film ou un montage vidĂ©o que tu projetais  aux participants du voyage. Tu as Ă©tĂ© affectĂ© par le dĂ©cès de tes deux frères Henri en 2015 et Robert en 2019. Tu m’as confiĂ© il n’y a pas si longtemps  que tu avais laissĂ© quelques activitĂ©s, pour rĂ©duire les 10000 km que tu faisais au volant de ta voiture dans le cadre de tes activitĂ©s. Mais tu n’as jamais arrĂŞtĂ©. Sur ton agenda il y avait encore une rĂ©union un repas de la section  FDSEA le 19 janvier. Tous les lundi soir tu allais chanter Ă  la chorale, et tu es encore membre du conseil presbytĂ©ral.

Pour rĂ©sumer : Papa tu peux ĂŞtre fier de ta vie, et des valeurs que tu nous as donnĂ©es : l’honnĂŞtetĂ©, la droiture et la justice. Tu Ă©tais toujours prĂŞt Ă  rendre service, tu as toujours Ĺ“uvrĂ© pour le bien commun, souvent Ă  ton dĂ©triment. Tu n’as jamais arrĂŞtĂ©, lundi tu Ă©tais encore dans cette dynamique, avec un agenda bien rempli pour tes 88 ans. Tu as toujours Ă©tĂ© discret, tu ne prenais pas toujours ta place, tu ne voulais pas t’imposer, dĂ©ranger, alors mercredi tu es parti très vite. Très, très, vite. Adieu Papa

Voici le discours de madame le maire de Brognard.

Chère Marianne,
Cher Claude
Chère Christine
Chère Agnès
Mesdames et Messieurs les élus, Chers Brognardais,
Mesdames, Messieurs
C’est dans une profonde tristesse que nous sommes rassemblés aujourd’hui pour évoquer celui qui marqua d’une empreinte indélébile notre commune.
À l’annonce de son décès, nous avons tous ressenti d’abord un choc puis une peine intense…
Mes pensées se portent vers sa famille, ses amis,
Ce n’est pas un moment facile, en tant que Maire, je suis plus habitué a écrire un discours que j’adresse directement aux personnes concernées, si bien que lorsque j’ai écrit ce message je m’adressait a vous Jean… vous êtes parti trop vite…
Brognard est en deuil. Notre village vient de perdre l’un des siens, l’un de ses acteurs à qui elle doit beaucoup. C’est avec une immense peine que le maire que je suis a appris le décès d’un de ses prédécesseurs, l’ancien maire de notre commune de 1971 a 2001, Jean BESANCON. Au nom de l’ensemble du conseil municipal, des anciens élus comme des nouveaux, de tous les employés comme de toutes les personnes qui ont travaillé avec lui, je viens lui adresser un dernier au revoir, apporter un témoignage de reconnaissance à l’élu qu’il était.
Le 10 janvier, Jean Besançon , ou bien Jeannot comme certain le nommaient, nous a quittés. Avec lui, disparaît un homme travailleur et respectueux des valeurs, il aimait sa commune dans laquelle il est né, pour laquelle il s’est dévoué, tout le long de ses cinq mandats.
Élu à 29 ans en 1965, il a fait un premier mandat en tant que conseiller municipal, puis à partir de 1971, cinq mandats en tant que Maire, avant de prendre la décision de passer le flambeau 30 ans plus tard en 2001.
Jean était un homme travailleur, exigeant, rigoureux dans les mots et dans les actes. Il savait en tant qu’élu, que le respect ne se gagne pas par autoritarisme mais par le travail, par la capacité à connaître ses dossiers, à savoir en débattre et à le défendre. Lorsqu’un dossier ne passait pas en conseil, il revenait à la charge avec un dossier plus complet.
Il serait fastidieux de lister tout son apport pour notre village, mais on peut en rappeler quelques-uns,
Je prie les plus aguerris de ne pas me tenir rigueur de la chronologie des événements qui ont marqué la vie de la commune durant les différents mandats de Jean.
Jean a été pionnier quand à la réalisation de l’assainissement des rues du village.
Dès son premier mandat, il doit, avec son équipe travailler et se positionner sur des projets qui transformeront profondément et durablement la vie du village et de son environnement . De grands projets comme l’arrivée de l’autoroute A36 entre Belfort et Montbéliard, comme l’épineux dossier du projet grand Canal, celui de la déviation de l’Allan et la création de l’espace naturel, la création de la zone industrielle Technoland 1 et la réalisation du pont haubané, l’aménagement de la base de loisirs, par l’agglomération, étang anciennement exploité en Gravières.
Jean a également été un maire bâtisseur. Sous ses mandats, le village s’est considérablement développé. Entre 1971 et 2001, la population du village a augmenté de près de 60%, passant de 254 à 417 habitants, doublant le nombre de logements. Il a fait construire la mairie telle que nous la connaissons actuellement, il a fait redessiner la RD278 afin de sécuriser les habitations des Esserts, ainsi qu’au niveau de La place du village maintenant connue comme place Pierre Rolinet.
Il a géré la commune en bon père de famille, avec le bon sens paysan qui le caractérisait, la commune se rappellera de lui comme un homme droit qui n’avait pas peur du monde moderne ni du progrès.
Il était fier, avec la pudeur qui le caractérise, d’avoir su inculquer les valeurs républicaines à son fils Claude qui a effectué deux mandats comme Maire d’Arbouans, père et fils siégeait alors cote à cote à l’agglomération. La même passion pour les valeurs républicaines, la chose publique vous animais.
Dès 1992, Jean est à l’initiative de longues discussions avec Monsieur Robert Gallet Maire d’Allenjoie afin de créer un regroupement scolaire entre les deux communes, et accepte de financer la moitié des travaux du préau de l’école de la commune voisine. Deux ans plus tard la commune de Dambenois se joindra au groupement scolaire.
J’aurais aimé, Jean vous faire visiter la nouvelle école intercommunale et l’inaugurer avec vous, cette école construite pour accueillir les enfants des trois villages, villages que vous avez dû convaincre en son temps de se regrouper pour subsister. Nous vous disons merci.
En ces temps troublés, le souvenir de Jean devra désormais nous guider. Il nous démontre tout d’abord que l’engagement pour l’intérêt général et le bien commun est le meilleur remède contre le cynisme et l’individualisme qui menacent la cohésion de nos sociétés.
Jean, Vous allez manquer à votre village, les Renards de Brognard sont en peine d’avoir perdu leur doyen.
Adieu Monsieur la Maire Adieu Jeannot

Le 12 mai 2024, la municipalité de Brognard organise une cérémonie de reconnaissance de maire honoraire pour papa. Nous avons poursuivi cette célébration avec un barbecue chez maman. Nous avons passé une très belle journée en famille.

La paroisse protestante a rédigé un petit article sur papa dans son journal.

Dans les papiers de papa, nous avons trouvé ces documents qui on été écrits pour le discours lors de la cérémonie où papa a été décoré officier du mérite agricole.

C’est compliquĂ© de retracer la vie de quelqu’un. Je ne vais pas rĂ©pĂ©ter tout ce qui a Ă©tĂ© dit dans les discours, mais je veux parler aussi de mes souvenirs. On pense parfois que dans ces moments on enjolive les choses. Oui, c’est vrai, on Ă©vite de parler de choses nĂ©gatives. Oui, papa Ă©tait un ĂŞtre humain avec ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts, il n’était certainement pas apprĂ©ciĂ© de tous. Avec une vie publique comme la sienne, on fait forcĂ©ment des mĂ©contents. Sa vie professionnelle n’a pas Ă©tĂ© facile. J’ai toujours eu le sentiment qu’il n’aimait pas son mĂ©tier de paysan, qu’il se rĂ©alisait plutĂ´t dans ses fonctions de maire, de secrĂ©taire de la coopĂ©rative laitière. De son mĂ©tier de paysan, je me souviens des vaches qui se sauvent ou qui sont malades, des rĂ©veils en pleine nuit, des tracteurs ou machines agricoles en panne (et des jurons qui accompagnaient), des orages qui dĂ©truisent les rĂ©coltes, des horaires sans fin, des obligations comme la traite des vaches matin et soir qui empĂŞche de partir, du changement de l’agriculture avec des quotas laitier, le tiraillement entre les polĂ©miques sur l’utilisation des produits phytosanitaires et la nĂ©cessitĂ© d’une production suffisante pour subvenir aux besoins… Mes parents ont pu commencer Ă  vivre Ă  la retraite, quand ils ont vendu le matĂ©riel agricole et des terrains ce qu’il leur a permis de profiter de la vie avec moins de stress et de faire des voyages. Papa a toujours eu une famille unie (avec plus ou moins d’affinitĂ©s entre frères et sĹ“ur). L’entraide Ă©tait une valeur forte pour papa. Il nous a tous aidĂ© (lors des travaux dans nos maisons). Dans sa vie privĂ©e, la naissance de sa fille handicapĂ©e a dĂ» ĂŞtre un poids lourd Ă  vivre toute sa vie et qu’il a assumĂ© avec cĹ“ur jusqu’à la fin. Il a toujours Ă©tĂ© très protecteur et Ă  toujours voulu le mieux pour elle. C’est certain que papa Ă©tait très occupĂ© et n’a pas Ă©tĂ© très prĂ©sent dans mon enfance. NĂ©anmoins les dimanches Ă©taient consacrĂ©s Ă  des sorties en famille. Je me souviens de Gerardmer, les piques niques, le tour du lac en bateau, la plage et la pause goĂ»ter dans un salon de thĂ© Ă  Belfort. Les dernières annĂ©es de sa vie, papa a dĂ» subir les reproches de maman. Elle a refait le passĂ© avec beaucoup de rancĹ“urs et papa Ă©tait maladroit pour apaiser les tensions. Que dire de plus… peut-ĂŞtre qu’il Ă©tait très dĂ©sordonnĂ© en apparence. Son bureau Ă©tait recouvert de piles de papiers mais il savait toujours (ou presque) oĂą tout se trouvait. C’était la mĂŞme chose pour son Ă©tabli et ses outils. Dans les discours, on parle de la chorale oĂą il a chantĂ© jusqu’à la fin de sa vie, il aimait chanter et j’ai de nombreux souvenirs de repas de famille avec les livres de chants oĂą tout le monde chantait de bon cĹ“ur. J’ai envie d’ajouter qu’il avait l’oreille musicale et pouvait jouer d’un instrument Ă  vent sans jamais avoir appris. Il procĂ©dait un harmonica et un saxophone qu’il n’utilisait pas souvent faute de temps certainement. Papa aimait aussi le vĂ©lo mais n’avait pas vraiment le temps d’en faire. Il aimait suivre le Tour de France, le Paris – Dakar oĂą les grands prix de formule 1 Ă  la tĂ©lĂ©vision. C’est difficile de terminer un article comme celui-ci, 88 annĂ©es ne se rĂ©sument pas en quelques lignes… J’ai encore envie de dire qu’il ne buvait que très peu d’alcool, qu’il aimait le cafĂ©, le munster, la mousse au chocolat et qu’il se dĂ©fendrait si je disais qu’il n’aimait pas quelque chose. Il disait toujours qu’il mangeait de tout, alors je ne dirai pas qu’il n’aimait pas les Ă©pices qui ont un goĂ»t de pharmacie, les fruits de mer…

Dans ce moment difficile, j’ai pu compter sur le soutien de ma famille, le repas chez tata Zabeth pendant la préparation des obsèques, la présence réconfortante de tata Françoise au funérarium, Catherine qui nous a préparé un repas pour se retrouver après cette journée d’obsèques éprouvante. L’aide de mon frère Claude qui a pris en main toutes les démarches administratives et qui a pris soin de sa petite sœur. Les messages et la présence réconfortante des amis, des collègues, des voisins… C’est réconfortant de se savoir entouré. Habituellement, on envoie des cartes de remerciements… J’ai souhaité réaliser moi même ces cartes et cela m’a un peu aidé à vivre cette période difficile.

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